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22 juillet 2009
3
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20:54
Ave
Figurez toi que, suite à un cliquage malencontreux de ma part dans la barre des tâches d'Ovaire-bleug, je m'a retrouvé à contempler benoitement et songeusement la page "statistiques" de ce modeste bleug ...
A la page, "répartition de la fréquentation" (et pas au bleug rank, que j'évite comme la malpeste)
Et c'est là que je m'aperçu que le ch'tiot article le plus lu était celui-là ...
Ni une, ni douze, j'en remets donc une couche pour finir d'éclairer la lanterne de ceusses qui se posent encore visiblement la question (question qu'on retrouvera habilement rappelée dans le titre)(coucou malin !)
D'autant plus que le sujet est véritablement au coeur des préoccupations à la maison qui s'restaure et fait l'objet du chantier ultra-prioritaire (bien que totalement improvisé) en cours ...
Afin d'étayer la démonstration et de bien fixer les choses, quelques précisions sont toutefois nécessaires (faut s'accrocher car je sais pas comment faire court !) ...
Or donc, la maison qui s'restaure, comme beaucoup d'autres, est pourvue d'une cave semi-enterrée ...
Jusque là, rien de bien phénoménal, non ?
Sauf que, les murs sont relativement épais et montés avec un mortier de chaux qui devait avoir, à l'époque, les bonnes proportions en mélange chaux/sable mais que, haimi, les années passant (voire même, les siècles), par je ne sais encore quel phénomène, il ne reste que le sable ...
Voici donc quelques images prises à l'aide de l'appareil à enluminures instantanées, histoire de bien fixer les choses
Ici, on distingue le fenestron / soupirail de la cave, côté extérieur :
( Noterez que l'espèce de conduite d'eau posée plus ou moins horizontalement est en fait reliée à la descente d'eau qui est elle-même branchée sur le chèneau (j'espère que tout le monde suit) et constitue la gouttière en question décrite ici (c'est celle du souci dit comme ayant "été règlé (certes, "à l'arrache") provisoirement d'une façon durable")(notez bien que la description et le compte-rendu que je t'en est fait sont parfaitement exacts !)
Sa fonction est simple : amener les eaux de pluie vite et loin, dans le but d'assècher tout ça et de faciliter la prochaine intervention (évidemment, la municipalité et le voisinage ont été dûment prévenus de la chose) )
Mais revenons au fenestron ...
Figurez toi que, suite aux pluies diluviennes et orageuses de ces dernières semaines, la cave, que j'avions réussi à assainir, est de nouveau très humide (trop)(il ne faudrait tout de même point que celà nuise au bon vieillissement des nectars qui y reposent)(dans l'attente d'un débouchage délicat suivi d'un transit par le gosier après avoir harmonieusement baigné les papilles gustatives)(mais je m'égare) ...
Le sol gravilloné (fraîchement posé) en est mouillé ....
Bref, l'eau rentre dans la cave ....
Evidemment, ça ne peut pas durer !
Un bref examen suffit pour se faire une opinion et remonter à la source du problème ...
A ce qu'il me semble (mais je peux me tromper !), le raisonnement correct devrait être le suivant :
"Pour empêcher l'eau et l'humidité de rentrer dans la cave, il suffit qu'elles ne s'approchent pas du mur"
Sauf que ...
Tel ne fut pas visiblement le raisonnement tenu par un des anciens proprios puisque ce dernier (sans doute encore plus feignasse que moi)(ou encore plus abreuvé de produits viticoles)(ma bonté naturelle me fait souhaiter que ce ne fût point congénital) eut l'idée lumineuse suivante :
"Pour que l'eau rentre pas dans la cave, yaka l'empêcher de sortir du mur"
Et c'est ainsi que pour mon plus grand malheur, il étanchât le mur au ciment ....
Quelques décennies plus tard, que croyez vous qu'il arrivât (oui, je mets des accents circonflexes partout sur mes conjugaisons hasardeuses, histoire que celà fasse plus savant) ...
Bah, l'eau a fait son chemin (elle y a mis le temps la bougresse mais elle y est arrivé)
Chagriné par la présence disgracieuse de tout ce ciment (et un tantinet inquiet des répercussions potentielles de sa présence sur le mur)(bon, faut aussi avouer que je n'avais rien de mieux à faire à ce moment là), j'a empoigné le marteau bourineur (alias Karl) ...
Je puis donc désormais te montrer ce qui se passe derrière les enduits ciment inconsidéremment projetés sur de vieux murs qui sont conçus pour pouvoir "respirer" (attention : âmes sensibles s'abstenir) :
C'est flagrant : l'humidité est piégée, le salpètre n'aurait pas dû tarder à apparaître (il suffit d'un peu d'ammoniac), l'eau est remontée par capillarité et a fini par humifier la cave ...
Bref, yaurapluka :
- étancher le mur mais par l'extérieur cette fois (ce qui nécessitera une ch'tiote tranchée ....)
- le laisser respirer à l'intérieur jusqu'à ce que celà disparaisse (je te rassure : le processus commence dès qu'on tombe l'enduit béton)
- draîner l'eau (histoire qu'elle ne soit pas tentée de continuer à faire son chemin vers la cave)
Allez, c'est promis !
Une bonne image valant mieux que ce (trop) long discours, je ferai prochainement un schéma (si je peux enprunter les "Crayola" à mes nazguls) ...
En attendant :
Bouhouhouhouhouhouhoooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
Figurez toi que, suite à un cliquage malencontreux de ma part dans la barre des tâches d'Ovaire-bleug, je m'a retrouvé à contempler benoitement et songeusement la page "statistiques" de ce modeste bleug ...
A la page, "répartition de la fréquentation" (et pas au bleug rank, que j'évite comme la malpeste)
Et c'est là que je m'aperçu que le ch'tiot article le plus lu était celui-là ...
Ni une, ni douze, j'en remets donc une couche pour finir d'éclairer la lanterne de ceusses qui se posent encore visiblement la question (question qu'on retrouvera habilement rappelée dans le titre)(coucou malin !)
D'autant plus que le sujet est véritablement au coeur des préoccupations à la maison qui s'restaure et fait l'objet du chantier ultra-prioritaire (bien que totalement improvisé) en cours ...
Afin d'étayer la démonstration et de bien fixer les choses, quelques précisions sont toutefois nécessaires (faut s'accrocher car je sais pas comment faire court !) ...
Or donc, la maison qui s'restaure, comme beaucoup d'autres, est pourvue d'une cave semi-enterrée ...
Jusque là, rien de bien phénoménal, non ?
Sauf que, les murs sont relativement épais et montés avec un mortier de chaux qui devait avoir, à l'époque, les bonnes proportions en mélange chaux/sable mais que, haimi, les années passant (voire même, les siècles), par je ne sais encore quel phénomène, il ne reste que le sable ...
Voici donc quelques images prises à l'aide de l'appareil à enluminures instantanées, histoire de bien fixer les choses
Ici, on distingue le fenestron / soupirail de la cave, côté extérieur :
( Noterez que l'espèce de conduite d'eau posée plus ou moins horizontalement est en fait reliée à la descente d'eau qui est elle-même branchée sur le chèneau (j'espère que tout le monde suit) et constitue la gouttière en question décrite ici (c'est celle du souci dit comme ayant "été règlé (certes, "à l'arrache") provisoirement d'une façon durable")(notez bien que la description et le compte-rendu que je t'en est fait sont parfaitement exacts !)
Sa fonction est simple : amener les eaux de pluie vite et loin, dans le but d'assècher tout ça et de faciliter la prochaine intervention (évidemment, la municipalité et le voisinage ont été dûment prévenus de la chose) )
Mais revenons au fenestron ...
Figurez toi que, suite aux pluies diluviennes et orageuses de ces dernières semaines, la cave, que j'avions réussi à assainir, est de nouveau très humide (trop)(il ne faudrait tout de même point que celà nuise au bon vieillissement des nectars qui y reposent)(dans l'attente d'un débouchage délicat suivi d'un transit par le gosier après avoir harmonieusement baigné les papilles gustatives)(mais je m'égare) ...
Le sol gravilloné (fraîchement posé) en est mouillé ....
Bref, l'eau rentre dans la cave ....
Evidemment, ça ne peut pas durer !
Un bref examen suffit pour se faire une opinion et remonter à la source du problème ...
A ce qu'il me semble (mais je peux me tromper !), le raisonnement correct devrait être le suivant :
"Pour empêcher l'eau et l'humidité de rentrer dans la cave, il suffit qu'elles ne s'approchent pas du mur"
Sauf que ...
Tel ne fut pas visiblement le raisonnement tenu par un des anciens proprios puisque ce dernier (sans doute encore plus feignasse que moi)(ou encore plus abreuvé de produits viticoles)(ma bonté naturelle me fait souhaiter que ce ne fût point congénital) eut l'idée lumineuse suivante :
"Pour que l'eau rentre pas dans la cave, yaka l'empêcher de sortir du mur"
Et c'est ainsi que pour mon plus grand malheur, il étanchât le mur au ciment ....
Quelques décennies plus tard, que croyez vous qu'il arrivât (oui, je mets des accents circonflexes partout sur mes conjugaisons hasardeuses, histoire que celà fasse plus savant) ...
Bah, l'eau a fait son chemin (elle y a mis le temps la bougresse mais elle y est arrivé)
Chagriné par la présence disgracieuse de tout ce ciment (et un tantinet inquiet des répercussions potentielles de sa présence sur le mur)(bon, faut aussi avouer que je n'avais rien de mieux à faire à ce moment là), j'a empoigné le marteau bourineur (alias Karl) ...
Je puis donc désormais te montrer ce qui se passe derrière les enduits ciment inconsidéremment projetés sur de vieux murs qui sont conçus pour pouvoir "respirer" (attention : âmes sensibles s'abstenir) :
C'est flagrant : l'humidité est piégée, le salpètre n'aurait pas dû tarder à apparaître (il suffit d'un peu d'ammoniac), l'eau est remontée par capillarité et a fini par humifier la cave ...
Bref, yaurapluka :
- étancher le mur mais par l'extérieur cette fois (ce qui nécessitera une ch'tiote tranchée ....)
- le laisser respirer à l'intérieur jusqu'à ce que celà disparaisse (je te rassure : le processus commence dès qu'on tombe l'enduit béton)
- draîner l'eau (histoire qu'elle ne soit pas tentée de continuer à faire son chemin vers la cave)
Allez, c'est promis !
Une bonne image valant mieux que ce (trop) long discours, je ferai prochainement un schéma (si je peux enprunter les "Crayola" à mes nazguls) ...
En attendant :
Bouhouhouhouhouhouhoooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
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